mai 2018
Le 10 juin, ce sera au tour des communes de Veyras, Venthône et Miège de statuer sur leur avenir, commun ou non, dans un vote dont tout le monde dit qu’il est « joué d’avance ».
Après l’embarquement d’une partie du Haut-Plateau dans l’aventure Crans-Montana, les fifres et tambours de la Noble Contrée devraient être eux-aussi sollicités pour célébrer cette union donc attendue par les autorités des communes engagées, surtout, et par leur population, peut-être.
Peut-être, car en Valais la politique locale est affaire de passions et remuer les affaires n’est pas toujours bon pour sa réputation. C’est donc un tous-ménages anonyme qui essaie, maladroitement et un peu tard, de mettre les citoyens en face de leurs responsabilités et, surtout, en face du flou habituel des promesses censées emporter la mise dans les urnes.
Le Nouvelliste s’en amuse dans son édition du 8 mai 2018, en relevant qu’à 10 jours de la distribution des bulletins de votes les opposants restent à couvert, mais reconnaît tout de même qu’il n’y a pas de vrai débat sur la fusion entre Veyras, Venthône et Miège, tout en rejetant la perche tendue par ces opposants en présentant leurs arguments.