Le coronavirus pèse notamment sur les estimations des recettes fiscales revues à la baisse, a indiqué lundi la commune fusionnée au 1er janvier 2021 et qui comptera plus de 11’000 habitants, dont 10’000 pour Le Locle. Le déficit prend en compte un prélèvement de 3,88 millions de francs dans la réserve de politique conjoncturelle.
Sans ce dernier, le débours atteindrait 7,84 millions de francs, compte tenu de la chute anticipée des recettes fiscales. La situation ne constitue pas une surprise pour les autorités, qui rappellent que le budget prévisionnel inscrit dans la convention de fusion tablait sur un déficit de 4,8 millions.
« La modération du déficit est un objectif indispensable à moyen terme dans la maîtrise des finances communales, avec pour ambition principale de freiner la progression du niveau de la dette ». Celle-ci a augmenté en effet de 3,3 millions en 2019 pour se fixer à 127,2 millions (Les Brenets et Le Locle cumulés).
Selon les projections, la dette pourrait encore grimper de 64 millions de francs d’ici à 2024, en tenant compte notamment de la réalisation de la nouvelle station d’épuration du Locle. Pour mémoire, les citoyens des deux communes avaient approuvé leur fusion le 28 juin, à 82,5% pour Le Locle et à 70,8% pour Les Brenets.