Ou de la suite dans les idées des fusionneurs…
S’il faut reconnaître une qualité aux partisans des fusions, si ce n’est de la ténacité, c’est du moins de la suite dans les idées. Alors qu’elle manque quelques fois aux opposants, on assiste en effet ces derniers jours à une remobilisation des élus, notamment dans le canton de Vaud.
Tandis que les commentaires de la Conseillère d’Etat, Béatrice Mettraux, dimanche soir, au sujet de la dernière déconfiture vécue par les projets de fusions vaudois, sonnaient comme un rappel des troupes en promettant l’ouverture de la voie à une nouvelle révision législative destinée à faire aboutir la « seule voie raisonnable » pour l’avenir des communes du canton, une kyrielle de députés du Grand-
En effet, nos élus, pourtant incapables de prévoir les conditions politiques et économiques qui régneront à plus d’un lustre, se montrent experts dans leur description des conditions qui seront optimales pour le bon fonctionnement de nos communautés locales dans 15 ou 20 ans.
Mieux, alors qu’ils sont prompts à monter aux barricades pour maintenir les coupes budgétaires qu’une nécessité conjoncturelle rendrait obsolètes ou contre-
Les autorités cantonales l’ont bien compris, le temps presse. Après les giffles magistrales essuyées coup sur coup en votation populaire (7 refus sur 9), il importe aux fusionneurs de relancer rapidement la machine avant que les communes déjà fusionnées viennent ajouter à ces résultats, déplorables au vu des moyens engagés, le passif de leur bilan en perte de vitesse après l’euphorie initiale passée. Car jamais ces autorités ne remettraient en question une démarche qui, si elle semble déjà, après un certain temps, décevante d’un point de vue comptable, se révèle surtout destructrice au niveau démocratique puisqu’elle représente un véritable hold-