Lettre ouverte
Chers syndics de Coppet et de Terre Sainte,
Vous vous offusquez de notre opposition au lancement d’un processus de fusion et
trouvez « antidémocratique » qu’un législatif rejette votre préavis.
L’honnêteté intellectuelle voudrait que vous suiviez les 6 premières étapes décrites dans
le « Guide pour les fusions » au lieu de sauter directement au « préavis de fusion» que
vous avez renommé “préavis d’étude !”
L’étude ne coûte rien
Le budget présenté dans les préavis est incomplet : il manque les heures du personnel
communal et vos heures de travail.
Pourquoi ce projet vieux de 20 ans ressurgit-il maintenant ?
En deux décennies, l’idée de centralisation a vécu. Les habitudes de la population ont
évolué (télétravail), elle veut une vie plus simple (développement durable) et recherche
du sens (vie sociale). La génération montante remplacera vos collègues partant à la
retraite !
Suivi des procédures contenues dans les préavis votés par 7 communes
La procédure contenue dans les préavis votés n’a pas été suivie. Le Copil devait désigner
et valider les deux prestataires qui sont d’ores et déjà contractualisés !
La fusion, emblématique d’un modèle qui conduit au déclin
Ce désir de fusion est à l’opposé d’une réalité tangible: la grande majorité des citoyens
n’a pas choisi d’habiter à Genève ou à Nyon, mais des villages à taille humaine bien
gérés.
Un avenir radieux et un poids plus important
Des années de discussion n’ont rien changé : vous n’avez rien obtenu du canton en
matière de péréquation. La péréquation future reste floue; le poids de Terre Sainte City,
c’est juste 2,04% des Vaudois, quantité négligeable !
Sur un sujet aussi grave, nous regrettons votre feinte innocence, votre étonnement, et
cherchons les motivations réelles de ce processus lourd et dispendieux que vous lancez.
Roy DOOBARRY pour le comité référendaire et Collectif « Stop Terre Sainte City »