Le scenario qui vient de se dérouler dans les scrutins de la quinzaine écoulée permet paradoxalement d’envisager la suite du combat contre les fusions avec un optimisme renouvelé.
Prenons le cas de Belmont- Broye, « au hasard »…
Ce qui vient de se passer dans la fusion de Domdidier et de ses 3 voisines va profondément nourrir les réflexions pour les années à venir.
Evidemment, à courte vue, le résultat est décevant et il faut reconnaître que la perte de 4 entités communales est une nouvelle pierre dans un jardin démocratique déjà bien saccagé.
Evidemment, à courte vue, le résultat est décevant et il faut reconnaître que la perte de 4 entités communales est une nouvelle pierre dans un jardin démocratique déjà bien saccagé.

Premièrement, et il est important de le relever, ce projet de fusion concernant les communes de Domdidier, Dompierre, Léchelles et Russy est exemplaire du lockout total par la presse d’un débat démocratique fondamental.
Le résultat avec les votes OUI et les votes NON « dans une fourchette » dans la plus grande commune, Domdidier, sans pratiquement aucun écho dans la presse des arguments exprimés contre la fusion, démontre un sérieux problème dans l’information objective de la population. Le manque d’intérêt évident pour une analyse objective des thèses en présence, même si l’une n’est défendue publiquement que par « un opposant solitaire qui sort du bois » (cf l’art. de La Liberté), est révélatrice du parti- pris de certains médias bénéficiant d’une situation de monopole. Le résultat final, quasi à l’équilibre à Domdidier, montre pour le moins l’ancrage de doutes sérieux dans la population, doutes que la presse ne s’est pas empressée, c’est le moins qu’on puisse dire, de rechercher pour en analyser les raisons.
D’un point de vue général, la présentation des fusions de communes sont toujours faites de manière condescendante, alors que l’argumentation contraire n’est quasiment jamais développée dans les médias.
Est- ce faute de combattants ? Certainement pas au point de laisser entendre qu’ils soient aussi rares que le loup blanc au milieu de nos campagnes. On peut signaler à ce propos l’ostracisme, sous prétexte de collégialité, donc sont victimes les élus désireux d’exprimer publiquement leur opposition à des processus qu’ils pourraient considérer comme anti- démocratiques.
Est- ce faute de faits objectivement suffisamment scandaleux pour qu’ils soient débattus publiquement ? Quand une Conseillère d’Etat, un Préfet, des syndics et la presse passent comme chat sur braise sur une procédure légale non respectée, on est en droit de se poser des questions concernant ce qui est véritablement en jeu derrière ces silences complices.
Est- ce faute d’arguments à discuter ? Ceux- ci ne sont pas si nombreux qu’on n’en puisse pas faire le tour: les principaux, les mêmes toujours mis en avant, tiennent sur les dix doigts des deux mains.
Le résultat avec les votes OUI et les votes NON « dans une fourchette » dans la plus grande commune, Domdidier, sans pratiquement aucun écho dans la presse des arguments exprimés contre la fusion, démontre un sérieux problème dans l’information objective de la population. Le manque d’intérêt évident pour une analyse objective des thèses en présence, même si l’une n’est défendue publiquement que par « un opposant solitaire qui sort du bois » (cf l’art. de La Liberté), est révélatrice du parti-
D’un point de vue général, la présentation des fusions de communes sont toujours faites de manière condescendante, alors que l’argumentation contraire n’est quasiment jamais développée dans les médias.
Est-
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Va-
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Etc.
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Deuxièmement, il faut commencer par le reconnaître, Belmont-
Reste que la manière dont cette fusion a été arrachée à la population en dit long sur les moyens à mettre en oeuvre pour obtenir une acceptation de ces modifications institutionnelles aux collectivités locales et donne, paradoxalement, beaucoup d’espoir pour stopper ces hold-
Sans revenir en détail sur la LEFC (Loi relative à l’encouragement des fusions de communes), véritable moteur actuel des fusions, la compétence qui y est donnée aux exécutifs communaux d’engager un processus de fusion de leur propre chef sans en réferrer obligatoirement aux législatifs (Conseil Général ou Assemblée Communale) jusqu’au vote final sur une convention minimaliste à prendre ou à laisser, est déjà une incitation à se passer de l’avis de la population.
A ce niveau, Belmont-
Que Belmont-
Troisièmement, toutes ces considérations sur les procédés abjects qui concourent à faire glisser « subtilement » le pouvoir vers le haut de la pyramide ne doivent pas nous faire oublier de redonner le poids principal de notre opposition aux arguments essentiels de notre combat qui, s’il ne nous ont pas donné la majorité contre la fusion Belmont-
Récapitulons:
1.
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Les fusions de communes sont une attaque frontale contre la démocratie directe et participative, seule à même de garantir le respect de chaque être humain.
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2.
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Les fusions de communes facilitent et participent à un mouvement centralisateur à tous les niveaux de la société, qui va à l’encontre des particularismes composant l’identité des communautés locales.
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3.
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Les fusions de communes sont une réponse passive à la mondialisation en route et une acceptation tacite de la nécessité de lever tous les obstacles à la dérégulation qu’elle induit.
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4.
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Les fusions de communes sont une étape significative de la soumission à la marchandisation de notre monde et à la conception purement économique de nos modes de vie.
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Au travail ! Et pour le reste souhaitons tout de même bonne chance à Belmont-