Dès le 2 janvier, les placards de l’Association pour la fusion Asse et Boiron, composés d’un représentant de chaque village, s’ajouteront aux multiples banderoles et tous-ménages distribués par les opposants.
Alors que les partisans de la fusion ont ouvert un compte pour récolter de l’argent, le comité antifusion de Gingins, lui, n’a pas lésiné sur les moyens. Mais ce n’est pas son chef, patron charpentier-menuisier, qui a tout financé. «Tout le travail est fait par des bénévoles qui ont fait des dons», explique Pierre Schaller, qui estime le budget de campagne à 4000 francs. A Chéserex, les dons devraient couvrir des frais estimés à 3000 francs. A La Rippe, les trois membres du comité ont surtout puisé dans leur poche pour arriver, «à tout casser», à 2000 francs.